Instantané
INSTANTANÉ Le cuir mégissé du ciel se dilacère. La pierre frissonne aux tourments de l’orage. Guillaume Riou, in Les Citadelles, revue de poésie, n°21, Paris, 2016. Clefs : éclairs |… Lire la suite…
poèmes parus dans la revue de poésie « Les Citadelles », Paris
INSTANTANÉ Le cuir mégissé du ciel se dilacère. La pierre frissonne aux tourments de l’orage. Guillaume Riou, in Les Citadelles, revue de poésie, n°21, Paris, 2016. Clefs : éclairs |… Lire la suite…
LÂCHER PRISE À Odile Piard et Claire Bethmont, Les rouleaux nuageux compressent l’horizon. La pluie perfore le sable frais. Je m’autorise à me recueillir ici, maintenant, seul et sans écrans.… Lire la suite…
ÉTREINTE PARIÉTALE La lumière courtise les gorges méandreuses caresse, délicate, leur peau minérale grésée aux assauts du torrent impétueux flâne au défilé du relief parcheminé reluisant de sueur révèle leurs… Lire la suite…
BAMBÉE Lové dans sa poussette, mon fils ouvre ses mains pour accueillir aux éclats une averse de feuilles mortes. Guillaume Riou, in Les Citadelles, revue de poésie, n°21, Paris, 2016.… Lire la suite…
PRÉSAGE Farouche, la bise griffe les liquidambars. Le pelage du parc public se truite. Les feuilles ensanglantées éclaboussent même le terne de l’avenue. Cruors grenat aux caniveaux bourbeux, l’hiver approche…… Lire la suite…
DISPARITION Frisson d’un murmure dans la houle du champ de seigle, dans le ballet nébuleux des mouches, dans le linceul de la rivière, au dos des pierres moirées de sang.… Lire la suite…
23 BIS RUE LOUIS PASTEUR Les fleurs d’hortensia qui coiffent le mur de la terrasse luisent de poussière pluviale. Les pixels colorés des pavés me ramènent à nos jeux d’enfants.… Lire la suite…
Entrepôts désaffectés Les vétérans métalliques soutiennent à bout de poutres les ruines saoules de leur chair industrielle. Gisent leurs carcasses lézardées livrées aux assauts de l’abandon. Ossuaire périurbain terni de… Lire la suite…
ÉPANOUISSEMENT à Jess, La caresse du vent tabise le drap de verdure. Tu dors, sereine, sous la course des nuages. Le reflet noir de tes lunettes me renvoie ce visage… Lire la suite…
UTÉRONAUTE à Martin, Arrimé au vaisseau-mère, par le cordon vital, tu flottes dans l’immensité du cosmos utérin. Ton corps, minuscule scaphandre translucide, croît au rythme fou des percussions cardiaques. En… Lire la suite…