Lorsque les nazis sont venus… – Poème de Martin Niemöller

Ce poème est attribué à un allemand résistant au nazisme : Martin Niemöller (1892-1984). Militant pacifiste, il ne cessera de prêcher la raison contre l’horreur fasciste.

Als die Nazis die Kommunisten holten,
habe ich geschwiegen,
ich war ja kein Kommunist.
Als sie die Sozialdemokraten einsperrten,
habe ich geschwiegen,
ich war ja kein Sozialdemokrat.
Als sie die Gewerkschafter holten,
habe ich geschwiegen,
ich war ja kein Gewerkschafter.
Als sie mich holten,
gab es keinen mehr,
der protestieren konnte.

Martin Niemöller, in « Als die Nazis die Kommunisten holten… », Martin Niemöller Stiftung, 22 septembre 2005.

Lorsque les nazis sont venus...

Photomontage de John Heartfield – Sur le petit poisson on peut lire « Avec Dieu pour le capital et Hitler »

 

Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas communiste.

Lorsqu’ils ont enfermé les sociaux-démocrates,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas social-démocrate.

Lorsqu’ils sont venus chercher les syndicalistes,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas syndicaliste.

Lorsqu’ils sont venus me chercher,
il ne restait plus personne
pour protester.

 

Martin Niemöller, poème écrit en 1942.
Source : Wikipedia (Page consultée le mars 29, 2014).

Ce poème a longtemps été attribué par erreur au dramaturge Bertolt Brecht.
Sa forme initiale exacte et son origine ne sont pas connues avec certitude. La forme ci-dessus est une traduction de celle reconnue définitive par la Fondation Martin Niemöller.

 

 

 

Clefs : montée des extrêmes | passivité | lâcheté | fascisme | syndicat | communisme | guerre 1939-1945 | poète allemand
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2 Commentaires

  1. Tellement vrai !

  2. Diaz Torres-Goitia Juan Felipe

    Il est toujours d’actualité

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