OSLO
Oslo, y’a l’feu même à l’eau
Ici je brûle de désir, pas comme il faut
Assez fou pour porter seul le flambeau
Oslo, y’a l’feu même à l’eau
Babylone j’ai perdu mon cœur d’artichaut,
Calciné mes veines au chalumeau
Tel un homme de paille je marche épouvanté
Dans les rues embrasées en quête de rosée
Tel un homme de paille je marche sans m’arrêter
Laissant le feu ardent, le feu ardent
Ardemment m’incendier
Tokyo, y’a l’feu tout là haut
Les buildings en flammes se tordent
Ça bout sous les peaux
En point de mire l’Enfer, moi j’vise plus haut
Tel un homme de paille je marche épouvanté
Dans les rues embrasées en quête de rosée.
Tel un homme de paille je marche sans m’arrêter
Laissant le feu ardent, le feu ardent
Ardemment m’incendier
Oslo, le feu même à l’eau
J’ai brulé de désir, pas comme il faut,
Calciné mes veines au chalumeau
Oslo, Oslo, Oslo…
Blondino, in Blondino EP, Sony, janvier 2016.
Oslo – Clip de Joachim Trier en 2011.
Morceau inspiré par une descente aux enfers dans les paradis artificiels