APOCALYPSE
Tout se prosterne au passage du seigneur Ninurta,
Dans sa rage il s’emporte et se met à hurler.
La Terre sombre alors dans l’obscurité,
Effroyables sensations, cauchemar, dégâts.
La flore est recroquevillée, la faune terrée.
Soudain les colères de Taranis, l’assaut est imminent !
Canonnades, éclairs éblouissants,
Une rafale de perles acides déferle sur le monde saigné.
Les volcans fument, râlent, vomissent.
Le sol tremble, s’ouvre, se plie.
Poséidon bouillonne, roule, jaillit.
Les éléments se déchaînent, s’unissent, anéantissent.
Tout est brûlant et amer,
L’humanité vit sa fin,
L’humanité n’est plus rien.
C’est le règne du Ragnaröker !
Guillaume Riou. Poème de jeunesse publié dans la revue poétique Les idoles idolâtrées, n°5, Etercy, mai 2003.