Les feuilles volantes – Sarah Ann Loreth
LES PLUS BELLES LETTRES
Tu reviens dans le parc, je ne t’attendais plus
Tu reviens sur le lac à la fin de l’été
Tu embarques sous mes yeux
En eau trouble, en eau trouble
Rien ne cède, rien ne coule depuis toutes ces années
Je préfère les rivières aux étendues salines
La violence des courants et le lit qui déborde
J’ai passé tant d’années dans l’ombre à t’aimer
Si je tremble c’est qu’aujourd’hui je vais jeter
Au vent tes plus belles lettres
Je jetterai au vent tes plus belles phrases
Que tu ailles au diable
Je connais trop les déserts que tu portes
Allez, au vent tes plus belles lettres
Je jetterai au vent tes plus belles phrases
Que tu ailles au diable
Je connais trop les déserts que tu portes
Je ne regrette rien, à l’usure, à l’usure
Je n’attendais plus rien des jours avec toi
Si l’amour nous quitte sans jamais nous saluer
Nous n’avons jamais su l’embrasser
Et ce ciel nous oublie quand il n’y a plus de jour
Et ce ciel nous oublie quand il n’y a plus de nuit
Que deviennent nos prières et nos promesses passées
Si je tremble c’est qu’aujourd’hui je vais jeter
Au vent tes plus belles lettres
Je jetterai au vent tes plus belles phrases
Que tu ailles au diable
Je connais trop les déserts que tu portes
Allez, au vent tes plus belles lettres
Je jetterai au vent tes plus belles phrases
Que tu ailles au diable
Je connais trop les déserts que tu portes
Da Silva, in l’album La tendresse des fous, 2009.
DA SILVA « Les plus belles lettres »
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