Faux-calme
L’atmosphère pue,
lourde et moite.
La voûte menace
de s’effondrer.
Mes eaux bouillent
Mes atomes vibrent
Mes fibres s’embobinent
Les mâchoires de ma colère
tondent ce qu’il me reste de raison.
Poings fermés,
dans mon propre abandon,
je m’en remets à mes remous.
Le tonnerre, brutal,
déchire mes tourments…
et la pluie sur mes joues
apaise enfin mes Pur-sang intérieurs.
Guillaume Riou
Du haut de mon écran je découvre le remous de tes émotions si bien décrites
Ce qui me donne envie de continuer ma promenade