CONGÉ
L’eau claire du torrent caresse la roche polie, qui prend avec le temps l’apparence du cuir.
Plongeant de la Dent d’Oche, son tumulte masque les murmures de la forêt.
Le feuillage dense tamise les rayons d’un lourd soleil estival.
La fraîcheur environnante, alliée aux parfums de la nature, enivre mes sens.
En cette rare tranquillité, mon esprit vagabonde de souvenirs plaisants en songes d’idéaux.
Guillaume Riou
Poème écrit à Bernex en août 1996.