Un poème plus que jamais d’actualité, 22 ans après la mort du poète…
La Bourse
Le lieu de rendez-vous des voleurs à la mode,
Des escrocs bien vêtus, que la bonté du Code
Autorise à piller le gousset des pékins
De la même façon que les pires coquins.
Le lieu de rendez-vous de ceux qu’aux antipodes
Nous aiderons plus tard à porter leurs pagodes,
Si quelques-uns, fixés sur la marche des trains,
Ne trouvent plus tôt fait de leur casser les reins.
Le lieu de rendez-vous de ceux pour qui la foule
Des forçats du travail est un fleuve qui roule
Un fabuleux trésor en ses multiples bras ;
Le lieu de rendez-vous, le repaire, l’auberge
De tout ce que Paris, de tout ce que la berge
Où l’on nous a jetés compte de scélérats !…
Eugène Bizeau (1883-1989), in Verrues sociales, Ed. Christian Pirot, 1988.
Dessin d’Allain Leprest
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Bonjour,
magnifique poème….la blogosphère offre des blogs très intéressants…
j’ai parcouru ton blog, on ne peut plus emballant avec ses poèmes, textes, dessins et photos (je pense à la terre d’ocre)..
Merci de ce bon moment
Au plaisir de se recroiser sur nos blogs respectifs
cordialement
Patrick
Bonjour Patrick,
Merci pour ce chaleureux commentaire. J’ai également surfé sur ton blog « Tranches de
vie » où j’ai pu apprécier ton article sur Pia Colombo.
J’apprécie le lien entre musique et politique. Et je trouve qu’il se fait rare depuis quelques années…
J’y retournerai pour en découvrir plus.
Cordialement
Guillaume
Bonne nuit…
Et à très bientôt
Cordialement
Patrick