Dans son recueil Colifichets, en 1860, Amédée Pommier (1804-1877) publie un poème figuré sur la Grande Pyramide (et, au passage, sur son admiration pour Bonaparte…). Une prouesse ludique qui a dû donner du fil à retordre au typographe.
Amédée Pommier, in Colifichets, jeux de rimes. Avec les sonnets sur le Salon de 1851, Ed. Garnier frères, Paris, 1860.
« À ta cime, sublime monument, qui fièrement lèves tes assises, les ombres indécises des vieux jours évanouis, les spectres des rois enfouis dans les ténèbres de leur crypte, ce monde géant de l’antique Égypte apparaît : mais le nom du grand Napoléon rayonnant au milieu d’obscurs hiéroglyphes éclipse pharaons, rois grecs, romains, califes comme un soleil qui brille au front d’un panthéon. »