Alta quies – Poème d’Alfred Edward Housman

ALTA QUIES

Bonsoir ! Voici la certitude
De l’éternelle quiétude
Que réclame ton cœur,
Tant que les fondements du monde
Que la terre et le ciel et l’onde
Détiendront leur grandeur.

Mais quand les fondements du monde
Que le ciel et la terre et l’onde
Crouleront à leur tour,
Que t’importera l’incendie ?
Étranger à la tragédie,
Tu dormiras, toujours.

Alfred Edward Housman (1859-1936), poème traduit par Maurice Pollet (1910-1999), et publié dans le numéro spécial « Aspects de la littérature anglaise de 1918 à 1940 » de la revue Fontaine, 1944.

Alta quies - Photo des incendies du Pantanal

Photographie des incendie du Pantanal (Brésil) en novembre 2023 – Source : Paris Match

ALTA QUIES

Good-night. Ensured release,
Imperishable peace,
Have these for yours,
While earth’s foundations stand
And sky and sea and land
And heaven endures.

When earth’s foundations flee,
Nor sky nor land nor sea
At all is found,
Content you ; let them burn
It is not your concern
Sleep on, sleep sound.

Alfred Edward Housman (1859-1936), poème publié dans le numéro spécial « Aspects de la littérature anglaise de 1918 à 1940 » de la revue Fontaine, 1944.
Les 3 premiers vers de ce poème sont gravés sur la pierre tombale du poète, près de la porte nord de l’église St. Laurence, à Ludlow.


Clefs : A. E. Houseman | postérité | fin du monde | apocalypse | catastrophes | sommeil éternel | profond repos | spiritualité | tombe | poète britannique
Partager
Facebooktwitterredditpinterestlinkedintumblr
Lien pour marque-pages : Permaliens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *