La bibliothèque du Nautilus dans la bande-dessinée « Nemo »

Je viens de lire l’intégrale de la BD « Nemo » de Brüno, aux éditions Milan (2005). C’est une adaptation plutôt réussie du roman « 20 000 lieues sous les mers » de Jules Verne.

Nemo
On y retrouve les personnages clefs : le professeur Aronnax, Conseil, Ned Land et bien-sûr le capitaine Nemo. Ce dernier, ainsi que ses hommes d’équipage, poursuivent le rêve d’un monde idéal loin de la folie des hommes de la surface.
Brüno souligne par ses traits de crayons la psychologie obtuse et froide d’un Nemo en quête d’eugénisme : un dictateur des mers…

Comme dans le roman de Jules Verne, j’ai été séduit par le monde idéal que le capitaine, pionnier des abysses, cherche à bâtir et par son invitation à l’évasion. J’ai été rebuté en revanche par ses méthodes, ses dérives scientifiques et son culte du chef.

Je vous invite à lire cette BD et vous donne ici un aperçu avec les planches où apparaît la somptueuse bibliothèque du Nautilus (p. 34 à 37) :

la bibliothèque du Nautilus

le bibliothèque du Nautilus

la bibliothèque du Nautilus

la bibliothèque du Nautilus

Doux rêve que cette bibliothèque dans un sous-marin, sorte de trésor préservé de la folie des hommes qui vivent à la surface. Lire tranquillement sur un confortable divan, aux côtés des baleines qu’on verrait passer par le hublot géant…

 

 

Lisez, dans le commentaire laissé ci-après par Lucas, la description de la bibliothèque du Nautilus dans le roman de Jules Verne.

Partager
Facebooktwitterredditpinterestlinkedintumblr
Lien pour marque-pages : Permaliens.

Un Commentaire

  1. La bibliothèque du Nautilus
    Voici ce qu’en dit Jules Verne dans « 20 000 lieux sous les mers » :

    « C’était une bibliothèque. De hauts meubles en palissandre noir, incrustés de cuivres, supportaient sur leurs larges rayons un grand nombre de livres uniformément reliés. Ils suivaient le contour de la salle et se terminaient à leur partie inférieure par de vastes divans, capitonnés de cuir marron, qui offraient les courbes les plus confortables. De légers pupitres mobiles, en s’écartant ou se rapprochant à volonté, permettaient d’y poser le livre en lecture. Au centre se dressait une vaste table, couverte de brochures, entre lesquelles apparaissaient quelques journaux déjà vieux. La lumière électrique inondait tout cet harmonieux ensemble, et tombait de quatre globes dépolis à demi engagés dans les volutes du plafond. Je regardais avec une admiration réelle cette salle si ingénieusement aménagée, et je ne pouvais en croire mes yeux. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *